C’est avec surprise et étonnement que le monde de la pêche a accueilli l’invitation à 3 journées débats sur le partage de l’eau.

Au terme de la première réunion, nous avons ressenti l’utilité du projet. En effet, débattre sur la qualité et la quantité de l’eau, quoi de plus important pour promouvoir la gestion des milieux aquatiques.

Envisager, que de nouveau, des truites sauvages accomplissent leur cycle biologique en Champagne Berrichonne, quelle vitrine pour cette vallée, quel gage de maturité et de rigueur citoyenne pour ses activités et ses habitants.

Bien sûr les pêcheurs ont aussi fort à faire : bien pêcher, c’est savoir résister à la facilité des déversements de poissons d’élevage, c’est savoir gérer les populations sauvages en adaptant l’objectif halieutique aux capacités du milieu. C’est aussi impulser des changements en participant aux débats comme nous l’avons fait et allons continuer à le faire pour l’opération Colin – Ouatier, tout en resserrant les liens entre pêcheurs, riverains et propriétaires, tout ceci dans un climat de respect et de confiance.

Conscient que tout ne peut être résolu en un jour, ce projet donne une nouvelle dimension à notre activité et est porteur d’espoir.