Une situation qui était considérée comme exceptionnelle voici quelques décennies est maintenant devenue la norme chaque été. Entre canicule, sécheresse, forte chaleur, l'Ouatier est  de nouveau a l'agonie condamnant ainsi une grande partie de sa faune aquatique. Assèchement, étiage sévère, température de l'eau trop élevée sont incompatibles avec le bon fonctionnement  d'une rivière de première catégorie. L'Ouatier, comme de nombreux autres cours d'eau de plaine, ne pourra plus abriter une population pérenne de truites fario et d'autres espèces accompagnatrices. L'évolution climatique, le manque de réelles mesures d'anticipation et l'absence de volonté d'adaptation à cette évolution marqueront la fin certaine de cette pratique que nous aimons tant.

Un débit tout proche de la rupture d'écoulement (voir ici)